Si cette question peut paraître toute simple, la réponse ne semble pas si évidente que ça. En effet, être « associé » d’un groupement revient à détenir des parts d’un ensemble de parcelles. On identifie rarement des espaces, des bouts de forêt précisément. Mais en fait, la question n’est pas « si vite répondue » que ça ! Parce qu’investir dans la forêt c’est très particulier, même dans un groupement forestier.
Les associés d’un groupement forestier ne sont pas des investisseurs comme les autres
Quand vous décidez de placer une partie de votre patrimoine dans la forêt, c’est que vous êtes à la recherche d’autre chose que d’un placement financier. Vous décidez d’acheter du vivant, du tangible. Evidemment, les gestionnaires de GFF ou GFI le savent bien, le lien avec l’investisseur est très particulier. Investir dans un groupement forestier c’est acheter du « papier ». Ce papier représente des parts d’un ensemble partagé avec une communauté d’associés. Comme une SCPI finalement. Sauf que le « bien collectif » est très spécial : des forêts. Et les investisseurs veulent connaître ces bois : où sont-ils situés, quelles espèces les composent ? Même les gérants de SCPI n’ont pas cette approche de proximité (sauf les petites sociétés). Il est en effet assez rare de connaître avec précision le patrimoine d’une SCPI. Au mieux, on en connait la structure : bureaux, logements, commerces à Paris, en Région Parisienne ou bien encore en Province.
Se promener dans la forêt d’un GFF, c’est possible !
Alors oui, il est possible de se promener dans les parcelles dans lesquelles on a investi.
Des visites organisées ou libres
Des GFF donnent la localisation des forêts. Et certains massifs sont ouverts au public et aux randonneurs. Donc les promenades sont acceptées.
Certains groupements forestiers organisent même des balades pour leurs associés avec un expert pour expliquer la gestion du massif. Il ne faut pas hésiter à demander à visiter les bois.
Certaines forêts sont difficiles ou interdite d’accès
Travaux forestiers : attention danger
Quand elles sont en phase d’exploitation, les parcelles sont souvent interdites au public. En effet, le travail des engins forestiers peut être dangereux donc pour des raisons de sécurité, il est préférable de ne pas se trouver sur place.
Risque d’incendie : éviter la présence humaine
Pour limiter le déclenchement de feux, les autorités préfèrent pendant certaines périodes (sécheresse ou vents violents) interdire l’accès aux massifs. On le sait aujourd’hui, les feux de forêts sont quasiment à chaque fois provoqués par une présence humaine.
Le cas particulier des Highland Titles
Il ne s’agit pas d’un investissement forestier au sens financier du terme. Les Highland Titles proposent d’acheter des parcelles pour protéger un patrimoine forestier. En « morcelant » à outrance la propriété de la forêt (acheter 3m2 est possible), les expulsions sont impossibles. L’organisation en charge de cette opération propose aussi de visiter son bout de forêt puisque sa position géographique est très précise. Au passage, vous devenez propriétaire terrien en Ecosse donc…Lord ou Lady.